C’est ce jeudi 28 octobre 2021 que René Burgermeister, fondateur-président et Antoine Burgermeister, directeur général du groupe éponyme, ont signé avec Jean-Christophe Kerjouan le rachat de KSM Production dont ce dernier est l’un des fondateurs, avec Bruno Saint Marty, et dirigeant actuel de l’entreprise implantée à Argelès-sur-Mer (66).
Cette opération de croissance externe, permet au groupe Burgermeister, d’ajouter une nouvelle usine et marque aux entités qui composent déjà le groupe : Volets Thiebaut (170 personnes à Dommartin-sur-Vraine (88) et Vieux-Thann (68) générant un chiffre d’affaires de 27M€), Aluconcept 40 personnes à Dijon (21) générant un chiffre d’affaires de 6M€) ainsi que Jardimat (100 personnes et 20M€ de CA) qui s’adresse à une clientèle de distributeurs. Aujourd’hui le groupe Burgermeister est doté de quatre usines de production et un bureau à Paris, emploie plus de 350 personnes et réalise un chiffre d’affaires qui dépassera les 52 millions d’euros en 2021 (39 millions d’euros pour l’exercice 2020).
KSM, spécialiste du portail, renforcera donc l’offre portail de Burgermeister tout en élargissant le maillage de son territoire en reprenant une entreprise implantée dans les Pyrénées Orientales. Le groupe devrait, suite à ce rachat, avoisiner les 75 millions d’euros de chiffre d’affaires avec un effectif atteignant plus de 500 salariés.

KSM : 175 salariés générant un chiffre d’affaires de 23 millions d’euros

KSM Production, qui a fêté ses 30 ans cette année, est spécialisée dans la fabrication de portail sur mesure en aluminium, a été fondée en 1991 par un breton féru de voile, Jean-Christophe Kerjouan, pour qui le matériau aluminium (utilisé dans une première activité de conception de mâts et de gréements), permettant une optimisation sur les aménagements extérieurs, s’impose rapidement à lui comme une évidence pour concevoir des portails. De nombreuses gammes que KSM développera au fil des années, pour aboutir aujourd’hui à une gamme complète de solutions d’aménagements extérieurs : portails, portillons, clôtures, barrières de piscines normées, brise-vue, garde-corps, marquises, volets.
« Ce rapprochement avec le groupe Burgermeister, explique Jean-Christophe Kerjouan, entre dans une logique industrielle évidente en matière de complémentarité de gammes et de savoir-faire. Je suis très rassuré, à l’heure de passer la main et prendre ma retraite, que KSM Industrie, une entreprise familiale, soit intégré dans un groupe lui aussi familial et, qui plus est, solide et figurant parmi les leaders français de la fermeture. Je vais accompagner cette transition avec la famille Burgermeister durant le temps nécessaire à la parfaite intégration de notre entreprise dans son nouveau groupe », ajoute Jean-Christophe Kerjouan. Je suis rassuré sur la pérennité de l’entreprise, tant pour l’implantation géographique de l’usine que pour le maintien de la marque sur le marché, et c’était un des points les plus importants qui ont guidé notre projet de cession ».

De gauche à droite : Antoine Burgermeister, directeur général et René Burgermeister, fondateur-président du Groupe Burgermeister, Bruno Saint Marty, fondateur et Jean-Christophe Kerjouan fondateur et dirigeant actuel de KSM Production lors de la signature du rachat.

Complémentarité de l’offre pour le Groupe

Une volonté de pérenniser l’activité et la marque de KSM qui est donc en phase avec le projet du Groupe Burgermeister qui souhaite intégrer l’entreprise pyrénéenne à la fois dans son offre-produits et dans son process industriel avec les inévitables et logiques massifications en matière d’approvisionnement, de R&D et de réseau commerciaux que permettra ce rapprochement.
« Cette reprise, précise Antoine Burgermeister, représente en fait un “approfondissement” de la verticale portails-garde-corps de nos deux usines de Dijon et Besançon dans la mesure où nous ne fabriquons pas nos produits avec le même savoir-faire que KSM. Ce savoir-faire est, à nos yeux, la plus belle valeur ajoutée que cette opération va apporter à notre groupe, ajoute-t-il. Un savoir-faire qui va nous permettre de proposer ainsi la plus belle offre de portail et de garde-corps de France et probablement d’Europe. Nous allons ajouter à notre savoir-faire du produit assemblé après laquage à celui de KSM qui est celui du laquage après assemblage auxquels s’ajoute le savoir-faire très sur-mesure de notre usine de Dijon. Je considère à ce sujet, que l’usine d’Argelès-sur-Mer est l’un des plus beaux sites industriels de notre secteur d’activité en France, ajoute Antoine Burgermeister, avec en plus du process un système organisationnel de premier ordre qui permettra à nos autres usines de progresser encore plus vers l’excellence. De son côté KSM bénéficiera également de notre expérience et de notre savoir-faire dans plusieurs métiers, une opération gagnant-gagnant en quelque sorte » se réjouit-il».

Sécurité, stabilité et logique industrielle

Autre élément qui a motivé le Groupe Burgermeister, la puissance de la marque KSM sur le marché français de la fermeture qui, selon Antoine Burgermeister « renforcer les autres marques, étoffer l’offre globale pour encore mieux servir nos clients Professionnels ». Le dirigeant se veut toutefois prudent et affirme ne pas avoir de projet de réorganisation du groupe avec l’intégration de KSM, à court comme à moyen terme. « L’humain est aujourd’hui la composante principale de nos métiers, ajoute Antoine Burgermeister, et nous souhaitons que les équipes de toutes nos entités restent indépendantes les unes des autres et que les synergies possibles entre nos sites et nos forces de vente se fassent dans le temps, sans précipitation et sans dogme », conclut Antoine Burgermeister avec ces trois mots clés qui résument l’opération de croissance externe du groupe : "sécurité, stabilité et logique industrielle".