Première course au large de grande envergure depuis la fin du Vendée Globe, le départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre Martinique sera donné dimanche 7 novembre à 13h30 au Havre (76) pour une arrivée inédite, en Martinique, et trois parcours exigeants pour 80 bateaux répartis sur quatre classes. Parmi les trois classes de bateaux participant à la course, celle des Imoca, monocoques de 60 pieds (18 mètres) est particulièrement imposante cette année avec une flotte de 22 voiliers dont trois d’entre eux porteront les couleurs d’entreprises françaises de la menuiserie et de la fermeture.

Kostum by Cadiou barré par Louis Duc et Marie Tabarly

C’est une première pour la marque Kostum de l’entreprise Cadiou : les portails et clôtures fabriqués à Locronan, en Bretagne, s’affichent sur le bateau des skippers Louis Duc et Marie Tabarly aux côtés du réseau de paysagistes Lantana Paysage. Une grande première aussi pour les deux martins dont c’est la première participation à une transat en double sur un Imoca !
« Soutenir Louis Duc et Marie Tabarly sur la Transat Jacques Vabre est une fabuleuse occasion de donner de la lisibilité à la marque Kostum, en partageant des valeurs fortes avec nos partenaires-installateurs, en fédérant nos équipes, en insufflant une dynamique porteuse d’énergie pour toutes et tous. Je suis Bretonne, je vis entourée de mer, ce projet nous enthousiasme tous, chez Cadiou : je suis convaincue que ce partenariat va faire grandir tout le monde ! », explique Emmanuelle Cadiou, PDG de Cadiou Industrie.

Initiatives Cœur, le mécénat de K-Line avec Sam Davies et Nicolas Lunven

Les trois sponsors-mécènes d’Initiatives-Cœur (Initiatives, K-Line et Vinci Energies), qui ont choisi de renouveler ensemble leur engagement et leur confiance à Sam Davies (lire notre article), seront à nouveau au départ de la transat sur le voilier de la navigatrice britannique en compagnie du skipper breton Nicolas Lunven.
Initié pour le Vendée Globe 2012-2013, le projet Initiatives-Cœur n’a cessé, au fil des années et des courses, de prendre de l’ampleur. Depuis 2017, lorsqu’elle a pris la barre du bateau, Sam Davies a mis au quotidien son énergie et sa combativité au service du projet pour lui permettre de se développer, tant sur le volet solidaire que sportif.
Point d’orgue de son engagement, le dernier Vendée Globe l’aura vue sauver 103 enfants au terme d’une aventure solidaire hors course ayant marqué les esprits. Son tour du monde bouclé au courage a ainsi porté à 314 le nombre total d’enfants pris en charge par l’association depuis le lancement du projet.

Une course sous le signe de la science pour Art & Fenêtres emmené par Fabrice Amedeo et Loïs Berrehar

Art & Fenêtres s’apprête à vivre une Transat Jacques Vabre avec un bateau à foils grâce auquel le navigateur parisien compte bien s’illustrer sur cette course au large avec son co-skipper Loïs Berrehar. Durant toute la Transat, Fabrice Amedeo et Loïs Berrehar effectueront des relevés pour mesurer la concentration de microplastiques dans l’eau, ainsi que le taux de CO2, la température et la salinité. L’ensemble de ces données, mis à disposition des chercheurs, vise à améliorer les connaissances de l’Océan et s’attacher ainsi à mieux le protéger. À bord de son IMOCA, ses deux capteurs vont « tourner 24 heures sur 24 », précise le skipper. Le premier vise à mesurer le taux en CO2, la température de l’eau et sa salinité. Le second est destiné à prélever des échantillons de microplastiques. « Pour celui-ci, on doit changer les filtres, qui permettent de capturer des microplastiques de différentes tailles, toutes les 24 heures puis stocker les échantillons », ajoute Fabrice Amedeo qui avait déjà repris ce dispositif lors d’un ‘tour de France microplastiques’ l’été dernier. Comme après chaque course et campagne de prélèvements, l’ensemble des données collectées lors de la Transat Jacques Vabre sera mis à disposition des scientifiques et laboratoires partenaires du skipper : l’Ifremer, l’Université de Bordeaux, l’IRD, Geomar et le Max Planck Institute. Ces informations et échantillons contribuent à mieux comprendre les impacts de la pollution et du réchauffement climatique sur les océans.