Atlantem poursuit son engagement pour une performance durable et fait évoluer ses process industriels et y intègrent l’IA. La menuiserie industrielle a collaboré avec Reeverse Systems, entreprise spécialisée dans le développement de solutions technologiques pour une industrie plus responsable, afin de répondre à un cahier des charges précis : comment économiser la matière ? Comment optimiser la gestion des ressources ? Comment planifier l’utilisation des ressources ? Comment créer un cercle vertueux où les pertes deviennent desressources pour l’avenir ? Il est le premier menuisier industriel à intégrer Reeverse Systems, un projet d’IA matérialisé par le “Material Management System” (MMS 4.0). Fruit de trois années de recherche et développement, et protégé par deux brevets, il permet de caractériser et de valoriser les chutes de production.
« La meilleure chute est celle qu’on ne fait pas, ou celle que l’on réutilise. » Cette maxime de Sandrine Mollé, fondatrice et présidente de Reeverse Systems, prend tout son sens chez Atlantem.
« Atlantem franchit un cap majeur dans son parcours d'innovation industrielle avec l’intégration de l’IA sur ses sites de production. Notre engagement en faveur d’une performance durable se traduit par des initiatives concrètes en matière de gestion des ressources. En collaboration avec Reeverse Systems, nous avons intégré au sein de nos usines, Reeverse Systems, une IA qui nous permet une meilleure caractérisation des matériaux, et un réemploi des chutes. Nous sommes convaincus que l'industrie 4.0 et l'économie circulaire sont des leviers essentiels pour construire un avenir industriel durable et performant. Nous continuerons à investir dans l'innovation et à collaborer avec des partenaires tels que Reeverse Systems pour relever les défis de demain. », explique Richard Marchant, directeur général d’Atlantem

Une optimisation des ressources par la gestion des chutes

Face aux défis environnementaux, Atlantem renforce ses actions en faveur d’une économie
toujours circulaire. Son partenariat avec Reeverse Systems l’illustre. Consciente que la matière est « l'or de demain » et que la raréfaction des ressources impose une gestion responsable, l'entreprise poursuit un double objectif, réduire son impact environnemental et renforcer sa performance économique. Cette collaboration a permis à Atlantem d’adapter une IA à son modèle industriel.
Plus qu’un outil de gestion des matériaux, le logiciel, qui collecte l’ensemble des données d’un site afin de calculer et prédire les besoins de matières, est un véritable moteur de l'économie circulaire. S’appuyant sur l’intelligence artificielle, le système permet de prévoir et de caractériser les chutes de production dès la prise de commande. En analysant 36 000 découpes en 45 secondes, le logiciel identifie les chutes réutilisables et optimise la planification des lots, favorisant ainsi le réemploi des matériaux. Cette approche permet de passer d'une logique linéaire (extraire, produire, consommer, jeter) à une logique circulaire, où les déchets d'une production deviennent les ressources d'une autre.

Objectif de 5% d’économie d’aluminium

Atlantems'est fixé des objectifs ambitieux en matière de réduction des déchets et d'économies de
matières. Avec l’intégration de la solution de Reeverse Systems, l'entreprise vise à économiser 5 % d’aluminium et donc réduire ses émissions de CO2, contribuant ainsi à la trajectoire carbone du groupe. Sur le site de Saint-Sauveur, les résultats sont déjà visibles, avec une diminution significative des déchets par menuiserie.
« Notre partenariat avec Atlantemest un exemple concret de ce que l'on peut accomplir lorsque l'on partage une vision commune de l'avenir industriel. En combinant l’expertise d'Atlantem dans la menuiserie avec la technologie innovante de Reeverse Systems, nous créons un modèle d'économie circulaire applicable à l'ensemble du secteur. Ce n’est pas seulement une question d'optimisation des ressources, c'est une transformation profonde de la manière dont nous concevons et produisons. Ensemble, nous démontrons que la performance économique et la responsabilité environnementale peuvent aller de pair, et nous ouvrons la voie à une industrie plus durable et compétitive », conclut Sandrine Mollé.