Se retrousser les manches, se concentrer sur la santé et la sécurités des salariés, mettre les départements achats au service d’un approvisionnement de crise, rassurer les clients, tout simplement… reprendre et faire son métier.
L’heure est, pour un certain nombre d’entreprises, à la réouverture des ateliers, des usines, des bureaux et aussi, dans une certaine mesure, des chantiers…
Verre & Protections Mag, qui vous accompagne durant cette crise sanitaire en tentant de relayer avec les moyens du bord l’actualité de nos secteurs, se doit de vous faire savoir qui reprend le travail ? Et surtout… dans quelles conditions.

Cette rubrique est mise à jour heure par heure, tous les jours, dans l'ordre chronologique où nous parviennent les informations des entreprises.

Attention : Ces informations peuvent évoluer au gré des événements et de la communication des entreprises.


Grosfillex reprend la fabrication de ses menuiseries

Après réflexion, concertation et dialogues, Grosfillex a décidé de reprendre partiellement sa fabrication de menuiseries PVC et aluminium sur son site de Montréal-la-Cluse dans l'Ain afin d'accompagner les marchés et clients dans la reprise progressive.
« Priorité à la sécurité et la santé de nos employés et clients avec un protocole sanitaire très strict qui a été mis en place avec les partenaires sociaux. Merci à tous ceux qui ont rendu cette reprise possible : salariés, sous-traitants, fournisseurs, partenaires et toutes les parties prenantes », explique-t-on chez Grosfillex.


Reprise d'activité chez Batistyl Habitat

« Nous avons mis en place sur l’ensemble de nos sites un protocole sanitaire détaillé inspiré du guide de l’OPPBTP, explique -t-on chez Batistyl Habitat. Ces mesures de protection de nos salariés nous permettent une reprise progressive de nos activités à compter du 20 avril prochain. Ce plan de reprise s’inscrit dans la continuité du suivi commercial par notre force de vente en télétravail puis le retour de quelques chargées de clientèle en agence depuis le début du mois. Nos établissements restent néanmoins fermés au public jusqu’à nouvel ordre. Grâce à nos trois plateformes logistiques en région (Le Havre-Bordeaux et Maulévrier), nous avons développé sous conditions un service d’enlèvement type "Driv"» à destination de nos clients professionnels. L’ensemble de ces services s’effectue dans le respect des mesures de sécurité et de notre protocole sanitaire », concluent les équipes Batistyl Habitat.


Plan de Reprise d’Activité pour Marquises Stores

Un Plan de Reprise d’Activité a été mis en place afin de permettre la réouverture progressive de la société Marquises Stores (TIR Technologies) à partir du lundi 20 avril 2020.
« Afin de garantir au maximum votre santé et celles de nos collaborateurs, explique-t-on chez Marquises Stores, plusieurs mesures vont être mises en place » :
• Reprise de la production, des services administratifs, et du service commercial avec un effectif adapté permettant de garantir un délai raisonnable.
• Les différents services seront à l’écoute aux horaires habituels (8h – 12h / 13h30 – 17h).
• Les envois de marchandise en France métropolitaine reprennent également à compter du 20 avril.
• L’entreprise invite à respecter les règles de sécurité préconisées par les organismes de santé lors de la réception de la marchandise.
• Les locaux resteront fermés aux personnes étrangères à la société.


Poralu reprend la pose

La pose des menuiseries et fermetures a repris chez Poralu Groupe dans le respect des gestes barrières conformément au guide de l'OPPBTP. Une fois rempli le questionnaire fourni par l'OPPBTP les poses s'organisent.
« En complément des équipements traditionnels que nos installateurs utilisent quotidiennement ( lunettes de protection, bouchons d'oreille, etc ), nous leur fournissons tous les matins gants, masques, visière de protection, gel hydroalcoolique, produits nettoyants, savon, eau pour pouvoir intervenir chez nos clients particuliers, professionnels et promotion. Pour l'instant et jusqu'à nouvel ordre, une seule personne par véhicule pour se rendre sur les lieux de pose », précise Poralu Groupe.


Vérandaline relance son activité

« Cette reprise, explique-t-on chez Vérandaline, a pu se faire après la rédaction et la validation de protocoles sanitaires par la médecine du travail, puis leur diffusion et la formation de nos salariés métier par métier. De tout temps, et particulièrement pendant cette période, Vérandaline a pour priorité la sécurité de ses collaborateurs et de ses clients. Nous les remercions pour leur engagement à nos côtés. Nos agences restent fermées au public, mais nous sommes joignables par téléphone au 02 96 57 80 20 et par mail : https://bit.ly/2Vi42b1».


Réouverture des sites de Jeld-Wen France dès le 20 avril

« C’est avec un grand plaisir et beaucoup d’enthousiasme que nous vous annonçons la reprise de nos activités, explique le fabricant de portes Jeld-Wen France dans un communiqué à ses clients. Grâce à l’implication sans limites de toutes les équipes Jeld-Wen, cette reprise d’activité se fera dans le respect des recommandations sanitaires des autorités publiques et de Santé et bien sûr en accord avec nos salariés et partenaires sociaux. Les équipes commerciales et administratives sont toujours opérationnelles en télétravail et disponibles pour vous accompagner dans la reprise de activités et vos chantiers », conclut Jeld-Wen.


Atlantem reprend progressivement son activité

Après un mois de fermeture mis en place dès l’annonce des directives du Gouvernement, Atlantem a pris la décision de reprendre sa production à compter du mardi 14 avril dernier sur l’ensemble de ses unités dans un cadre de sécurité sanitaire renforcé. Le dispositif vise à répondre à la demande de sa clientèle et à fournir la chaîne de distribution du bâtiment, tout en assurant la sécurité de ses collaborateurs. Multi-spécialiste de la menuiserie et de la fermeture, Atlantem avait pris, dès le 16 mars dernier, toutes les précautions sanitaires indispensables à la préservation de la santé de ses collaborateurs comme de ses clients.

Un travail de fond mené en amont

« Depuis le 19 mars dernier, sous la conduite de Vincent Bernier, directeur industriel d’Atlantem, nos directeurs de site ont travaillé à la mise en place d’un protocole de reprise en période d’épidémie de Covid-19 et de confinement généralisé. Un travail réalisé en commun entre tous les directeurs d’usine pour générer le maximum d’idées et de solutions, puis décliné et mis en place pour chacun des sites par le directeur d’usine concerné. Le protocole de sécurité a été présenté pour avis à des organismes externes tels que la CARSAT ainsi qu’aux élus du personnel. La reprise d’activité se fait donc dans un cadre sanitaire sécurisé et exclusivement sur la base du volontariat », indique Bruno Cadudal, directeur général d’Atlantem.

Les priorités de la reprise

Le schéma actuel est destiné à monter progressivement en puissance, de manière à pouvoir répondre à la demande des clients, tout en continuant à assurer la mise en sécurité des collaborateurs. Les lignes de production, toutes opérationnelles, ne fonctionneront pas à plein régime dès la reprise dans le souci de respect des règles sanitaires et de distanciation.
Cette reprise d’activité va permettre à ATLANTEM d’assurer l’expédition des commandes stockées sur quais depuis le 17 mars dernier et de produire, dans les meilleures conditions de service, le portefeuille des commandes fermes passées avant l’arrêt de l’activité mi-mars.
Des informations régulières ont été transmises par les équipes commerciales auprès des clients et une communication spécifique de reprise les invite à se rapprocher de leur contact habituel en vue de les informer sur les nouveaux délais de livraison.

Un protocole sanitaire exigeant

Dès leur arrivée sur le site le mardi 14 avril, les salariés ont reçu leur pack sanitaire individuel. Il se compose de masques sous sachet zippé, d’une fiche pour la bonne utilisation du masque, et d’un rappel du protocole de sécurité. Afin de garantir la distanciation sociale, l’organisation du travail et le choix de l’utilisation ou non de certains lieux ont été réadaptés :
• les collaborateurs travailleront six heures par jour avec une équipe unique (aucune équipe en 2x8) afin d’assurer le non croisement en journée et de garantir la désinfection des postes,
• l’accès aux vestiaires est supprimé, les salariés devront arriver en tenue sur site,
• l’accès aux salles de pause est fermé ainsi qu’aux machines à café,
• certaines portes ont été condamnées et d’autres ont été retirées,
• les schémas de circulation sont revus pour limiter les interactions,
• des marquages de distances de sécurité à respecter sont mis en place partout où des points de rencontre pourraient être possibles.
Une entreprise de nettoyage est chargée de désinfecter quotidiennement toutes les zones de circulation, de contact et les bureaux. L’utilisation du gel hydro-alcoolique et la désinfection des postes de travail sont systématiques.
Situé à Noyal-Pontivy (56), le siège accueille habituellement 90 personnes. Depuis mi-mars, les équipes ont été placées en activité partielle et pour certains postes le permettant en télétravail. De la même façon que pour les usines, un protocole de sécurité a été défini et mis en place. Le retour progressif dans les bureaux devrait intervenir à compter de la semaine 17.


La SA. Michel Deschanet reprend sa production de vitrage isolant

L’entreprise messine SA. Michel Deschanet reprend sa production de vitrage isolant à compter du 20 avril.
« Grâce au confinement, nous avons échappé au plus fort de l’épidémie dans notre Région Grand Est, expliquent Pascale Roche Deschanet et Didier Roche. Aujourd’hui, nous reprenons le travail pour échapper à l’effondrement économique. Notre métier, si méconnu du public, est utile!Nous travaillons pour la protection des personnes, leur confort, leur sécurité. Acteur à part entière de la filière Bâtiment, nous allons devoir apprendre à travailler différemment, ajoutent-ils. Masques, gestes barrière, distances de sécurité, lavages fréquents des mains et les mesures mises en place aux postes de travail et dans les locaux seront à respecter pour le bien de tous, pour plusieurs mois et peut- être au-delà. Faire attention à soi et aux autres est essentiel. Travailler en sécurité dans le respect de chacun, sans perturber les autres. Travailler “collectif” en bonne intelligence, avec nos valeurs : Volonté, simplicité, fierté de notre métier, tous ensembles. Nous avons la chance d’avoir une entreprise qui a investi récemment dans l'automatisation et l'amélioration des conditions de travail. Nous avons la chance de vivre dans une Région active au croisement de l’Europe, sur un axe stratégique du point de vue logistique. Nous avons la chance d'avoir une clientèle fidèle qui, comme nous, privilégie l'économie régionale et les circuits courts. Soyons optimistes en l’avenir ! L'humain reste au centre de nos préoccupations », concluent Pascale Roche Deschanet et Didier Roche.


KSM Production a relancé la production et le laquage le 14 avril

Dans le cadre de son Plan de Reprise d'activité, la société KSM Production, fabricant de portails alu, assure un reprise progressive et en parfait accord avec les règles de sécurité sanitaires en vigueur.
En effet, depuis le 17 mars dernier, pour faire face à cette crise sanitaire et pour protéger l'ensemble de ses salariés, la société a dû interrompre sa production en maintenant uniquement ses fonctions support.
Suite aux dernières décisions du gouvernement, la société s'organise pour amorcer une reprise de son activité.
Une partie des salariés des secteurs marketing, comptabilité , techniques, travaillent depuis le début de cette crise pour assurer un service continu auprès de ses clients et maintenir la relation avec les différents fournisseurs et prestataires.
« Depuis le 14 avril nous organisons le retour en entreprise d'une partie de la production et du laquage, explique l'équipe KSM Production. Toutes les mesures sont prises en compte pour le respect des mesures barrières au sein de l'entreprise: gants, masques et gel hydroalcoolique pour tous les employés. Des effectifs réduits pour respecter les distances de sécurité nécessaires ainsi qu'un nettoyage intensif des locaux. KSM met un point d'honneur à préserver la santé de ses salariés. Nous travaillons également avec notre transporteur afin de préparer le retour des livraisons dans les plus brefs délais. Ce redémarrage se fera de façon évolutive et graduelle et nous informerons les clients concernés sur la réception de leurs commandes. Nos équipes sont joignables à tout moment par mail. De plus nos responsables commerciaux sont joignables par téléphone sur leur numéro habituel pour répondre à toutes les questions de nos clients », conclut l'équipe KSM Production.


Reprise d'activité pour Mariton

La société Mariton est à nouveau ouverte depuis le jeudi 8 avril dernier. « Ce démarrage en effectif très réduit a permis de mettre en place les dispositifs permettant la reprise en toute sécurité de nos collaborateurs. Certains d’entre eux se sont d’ailleurs attelés à la confection de masques et de visières de protection pour tous leurs collègues », explique-t-on chez Mariton.
L’activité de production a également repris le 8 avril et s’est intensifiée ce mardi 14 avril, dans le respect des mesures de sécurité préconisées par l’OPPBTP : gestes barrières, distances de sécurité, matériel de protection, adaptation des postes de travail.
« Nous avons, bien entendu, mis en place tous les protocoles nécessaires afin de protéger l’ensemble de nos collaborateurs. Leur santé et celles de nos clients restent notre priorité, précise Christelle Aymé, responsable Marketing et Communication de Mariton. Le télétravail est bien évidemment privilégié et maintenu dès lors que c’est possible. Notre équipe commerciale reste également mobilisée et prête à accompagner nos clients pour leurs différentes demandes (demandes techniques, accompagnement…) ».
A ne pas oublier que l’espace pro et l’application mobile Mariton sont utilisables 24h/24, 7j/7 pour saisir des devis et passer des commandes que les équipes du fabricant sont en mesure de traiter dans des délais rapides.
Les mises en fabrication se font en fonction des indications des clients de Mariton quant à leur date de réouverture, l'entreprise s'adaptant au mieux à leurs contraintes actuelles.
«Nous sommes capables de nous adapter pour répondre aux demandes urgentes de nos clients, selon leurs besoins. Malgré le contexte d’approvisionnement de matières premières parfois perturbé, nous avons aujourd’hui le stock nécessaire et n’accusons pas de rupture, ajoute Christelle Aymé. Nous mettons en place des outils pour accompagner nos clients ne pouvant aller physiquement à la rencontre des particuliers. Ces outils permettront aux clients de faire des devis à distance en stores et moustiquaires, sans avoir besoin de pénétrer dans les habitations ».
Dans ce sens, Mariton a travaillé pour accélérer la sortie de sa nouvelle application de Réalité Augmentée qui sera disponible dès la semaine 17. « Cette dernière va faciliter la vie de nos clients en ces temps de confinement car elle permet de vendre à distance. Ouverte et conçue également pour les clients particuliers, ces derniers peuvent configurer et visualiser leur produit en situation. Un temps précieux de gagné pour nos clients lors de leur reprise ! », conclut Christelle Aymé.


Reprise des expéditions chez Profialis

« Protéger ses collaborateurs tout en soutenant ses clients et l’économie nationale, telle est l’ambition de Profialis", explique l'entreprise en annonçant une reprise de ses activités. Même en quantité limitée, nous disposons des EPI nécessaires. En s’appuyant sur les différents “guides"  parus ces derniers jours, nos procédures de protection individuelle et collective sont adaptées et permettent un redémarrage progressif de l’activité. A compter du 14 avril, et pour accompagner nos clients, nous reprenons nos expéditions », ajoute Profialis.


Flip reprend une activité partielle le 20 avril

Afin d'accompagner la reprise de ses clients, la société Flip a mis en place un plan de reprise progressif de son activité avec des procédures de sécurité et d’hygiène très strictes pour la protection de ses équipes, de sess partenaires et de ses clients. Flip reprend donc une activité partielle le 20 avril.


Une reprise progressive et partielle pour Riou Glass

Le groupe Riou Glass a décidé de rouvrir progressivement ses usines. « Le 16 mars, le Président de la République a annoncé des mesures sanitaires exceptionnelles faisant entrer la France dans une période de confinement, dont les premières hypothèses de sortie ont été précisées hier soir lors de sa nouvelle allocution télévisée. Pour garantir la sécurité de tous, nous avions pris la décision inédite dans notre histoire de fermer l’ensemble de nos sites de production et le siège, dès le 18 mars. Une décision douloureuse qui a aussi été motivée par les refus de livraison et les fermetures en cascade de nos clients et partenaires, ne nous permettant plus de poursuivre notre activité », explique Christine Riou Feron, vice-présidente du groupe verrier. Pour faire face à cette crise, nous nous sommes joints aux acteurs de la filière (clients, confrères, fédérations et syndicats professionnels) afin de coordonner une reprise de l’activité qui réponde au mieux à nos besoins respectifs, et ce en tenant compte de toutes les mesures de sécurité nécessaires. Ces événements sans précédent malmènent nos trésoreries. Dans ce contexte, nous devons encore plus qu’hier être responsables et solidaires, et nous remettre en question pour garantir la pérennité de nos entreprises. Je reste convaincue qu’ensemble nous en sortirons plus forts » ajoute Christine Riou Feron.
Après s’être assurés de pouvoir répondre favorablement aux préconisations de sécurité pour chacun de ses salariés, Riou Glass a ainsi décidé de rouvrir progressivement ses usines.
La semaine 15, étaient concernés les sites Riou Glass SLPV, Riou Glass VIC, Riou Glass VIN, Riou Glass VIR et Riou Glass VIV. Les autres sites reprennent la semaine 16, à l’exception de Riou Glass VIE, situé dans la région Grand Est, très fortement impactée par l’épidémie. Ces reprises sont partielles (15 à 20% de la capacité) et les effectifs adaptés à la demande des clients.
« Toutes ces données évolueront évidemment en fonction de la situation et des besoins exprimés par nos clients, précise Christine Riou Feron. Malgré ce contexte morose, c’est maintenant qu’il faut se mobiliser, rester positif et préparer l’avenir. L’innovation a toujours été dans notre ADN et doit nous permettre de sortir tous ensemble plus fort de ce moment difficile. Elle passera par le développement de nouveaux produits à l’image de notre clavier d’ordinateur antibactérien Ingenium Glass, qui prend tout son sens pendant cette crise sanitaire. C’est un produit plébiscité où il existe des débouchés prometteurs avec de nombreuses applications possibles.Cette crise est aussi une opportunité pour nous lancer sur de nouveaux marchés, accélérer notre transformation digitale, ou revoir certains de nos processus pour gagner encore en performance. Demain ne sera plus jamais comme hier, alors profitons-en pour inventer un monde meilleur », conclut Christine Riou Feron.


Lakal reprend ses livraisons en France

« Cela fait maintenant plusieurs semaines que nous traversons une crise sanitaire sans précédent pour notre époque, évoque Lakal. Nous avons, nous aussi, dû adapter notre activité et avons tenté de rester un maximum aux côtés de nos clients pour répondre à leurs attentes et à leurs questions grâce à une adresse e-mail permanence@lakal.fr mise en place depuis le 19 mars. Aujourd’hui, nous nous devons de trouver des moyens et des solutions pour reprendre progressivement notre activité. Cela doit se faire dans l’intérêt de tous ».
Lakal reprend ses livraisons sur le marché français à compter du mardi 21 avril, en respectant l’ensemble des règles de sécurité liées au Covid-19 et en fonction des règles gouvernementales applicables. « Ces livraisons se feront en fonction de la disponibilité du matériel disponible pour la production de nos volets roulants, portes de garage, brise-soleil orientables et moustiquaires », précise-t-on chez Lakal.


Minco a repris le travail le 6 avril

Pour Minco, fabricant de menuiseries hybrides bois/aluminium, la reprise de la production s’est faite dans le respect des mesures sanitaires, dès le 6 avril dernier.
« Au vu de l’évolution du contexte international, nous avions mis en place les gestes barrières dans notre entreprise dès fin février. Pour nos employés, cela paraissait prématuré à l’époque mais l’histoire nous a donné malheureusement raison. Nous avions aussi anticipé des achats de matériaux pour la production comme le bois, les lasures ou encore les vis, à travers un plan de continuité activé début février», explique Emmanuel Le Coz, dirigeant de l’entreprise.
Après un ralentissement et une fermeture du site le 17 mars dernier, l’approvisionnement et le redémarrage du secteur BTP ont été deux signaux forts pour l’entreprise qui a amorcé sa reprise.
« Nous avons rouvert notre site de production partiellement, le lundi 6 avril. Cette reprise se fait aujourd’hui dans le strict respect des conditions sanitaires et va encore plus loin que les règles édictées dans le guide de l’OPPBTP. Durant cette interruption de presque trois semaines, nous avons gardé le lien social avec tous les collaborateurs, y compris les intérimaires. Pour nous, c’était un point très important», ajoute Emmanuel Le Coz.
«Nous avons formé très tôt une équipe de quatre personnes, pour la gestion de crise, afin d’évaluer les besoins sur le terrain et de déployer un plan d’accompagnement des salariés. Toutes les équipes ont fait preuve de bonne volonté et montrer leur implication, si bien que lorsqu’on a dû fermer le 17 mars après les annonces du gouvernement, les salariés étaient déçus de ne pas pouvoir continuer», ajoute le dirigeant.
Ce plan sanitaire déployé en amont permet aujourd’hui à Minco, qui emploie plus de 250 salariés en France, de reprendre la fabrication et la livraison des menuiseries hybrides, portes et fenêtres dès ce mois-ci. «88% des salariés en production étaient volontaires pour reprendre le travail, suite à un sondage que nous avons effectué durant le confinement. Aujourd’hui, ceux qui n’avaient pas de problématique familiale ont pu reprendre sereinement le travail. Et 100 % de nos équipes commerciales sont mobilisées en télétravail, pour répondre aux interrogations de nos clients. Chacun est invité à chercher des solutions, prendre des initiatives pour la pérennité de l’entreprise, dans le cadre du projet "1000 idées pour Rebondir", toute idée est la bienvenue. C’est en allant à l’essentiel, que nous faisons preuve de résilience», précise également Emmanuel Le Coz.
Les chantiers sont également gérés à distance, avec des visioconférences entre les équipes commerciales et les conducteurs de travaux. « Nous avons effectué un bond digital ! Ce qui était impossible hier, est devenu conventionnel aujourd’hui».

Cette organisation permet de garder le lien social avec les clients et d’assurer le service tant en production qu’en livraison.
« Il est essentiel de ne pas casser ce lien, nous continuons de payer nos fournisseurs, nos salariés et de fournir les commandes à nos clients pour qu’eux-mêmes puissent poursuivre leur activité. Il est très important de ne pas casser cette chaîne de valeur », conclut Emmanuel Le Coz.


Reprise partielle pour AMCC

A l’arrêt depuis le début du confinement suites aux directives gouvernementales prises pour lutter contre l’épidémie du Covid-19, les sites de production d'AMCC ont repris progressivement leur activité à hauteur de 50 %.
« Ce redémarrage partiel s’effectue dans le plus grand respect des consignes sanitaires avec la mise en place d’un rigoureux protocole de santé, explique-t-on chez AMCC. Parmi les nombreuses mesures prises afin de garantir la santé de nos collaborateurs qui reste notre priorité, un nettoyage quotidien des locaux est réalisé par une société spécialisée et des poignées de portes à manipuler avec l’avant-bras ont été conçues avec notre imprimante 3D. Un grand merci à nos équipes pour leur implication », conclut AMCC.


Akéna Vérandas est prête à reprendre

L’entreprise Akéna a fermé ses agences commerciales et son usine de Dompierre-sur-Yon dès le 18 mars suite à l’annonce des mesures de confinement liées au COVID-19 prises par le Président de la République. Après avoir activement travaillée, avec le SNFA et les acteurs du secteur à la mise en place des mesures d’hygiène et de sécurité, l’entreprise est prête à redémarrer partiellement l’activité de son usine de Vendée.
La réouverture est prévue le mardi 14 avril pour une reprise partielle à 50% de l’usine ainsi que les services administratifs avec des horaires aménagés puis le lundi 20 avril pour les installateurs.
Pour permettre cette réouverture, un plan de reprise d’activité a été édité et sera remis à chaque employé avant la reprise du travail mardi matin. Ce plan énonce très précisément toutes les mesures de protection indispensables, notamment les gestes barrières à respecter : lavage des mains, limitation des regroupements, distance de sécurité...
La direction d’Akena a même décidé d’aller au-delà des mesures conseillées en optant pour la fabrication de masque de protection en plexiglass intégrés à des casquettes pour le personnel de l’usine ainsi que des cloisons séparatives au sein des bureaux.
Pour les chantiers commencés avant le 16 mars, la priorité pour l’entreprise Akéna est de finaliser ces installations de pergolas ou de vérandas qui ont été interrompues. Ces derniers avaient bien évidemment été sécurisés pour le confort et la protection des occupants.
Compte-tenu des mesures sanitaires prises, les clients sont prêts à recevoir les équipes. C’est l’une des premières informations que l’entreprise à recueillie avant même de savoir si la reprise, même partielle, était possible. Et la sécurité pour les installateurs relèvera de la même exigence : respect d’une distance d’1m, balisage du chantier, désinfection régulière des outils…
Toutes ces mesures mises en place sont amenées à évoluer dans les semaines à venir au fur et à mesure des annonces gouvernementales.


Soprofen en ordre de marche pour la reprise de ses activités

Soprofen, qui opère, au travers de huit sites, la production de volets roulant et de portes de garage et de protections solaire reprend ses activités.
L’entreprise a préparé des plans de reprise d'activité très détaillés et le groupe Bouyer Leroux a signifié à toutes ses filiales une reprise progressive d’activité à partir du 6 avril et au fur et à mesure des attentes des clients. « L’idée étant la santé des salariés qu'on a mis en place un primé. Dans la perspective d’une reprise, nous avons pensé et mis en place un PRA (plan de reprise d’activité) très détaillées, en concertation avec le groupe et à la fois avec toutes les filiales à l'intérieur du groupe Soprofen, pour chacun des postes sur les mesures qu'on pouvait mettre en place de manière à sécuriser au maximum la santé de nos salariés, explique Emmanuel Lesage, directeur général de l’entreprise.
Soprofen a travaillé avec l’UFME : « Notre syndicat nous a informé et a fait un impressionnant travail pendant cette période où l’UFME a effectivement été très réactive. Nous avons toutefois été plus loin que les mesures qui étaient préconisées dans le guide de l’OPPBTP. On conditionne effet la reprise de nos activités sur le fait d'être pourvu de masques et d’EPI de haute qualité, des équipements qui sont actuellement très compliqués à sourcer. Nous avons lancé trois commandes de masques en Chine pour le groupe à Shanghai et Kong Kong », précise le directeur général de Soprofen.
En plus du port des masques, Soprofen a également opté pour une distance de1,5 mètre entre opérateurs. « Nous avons envoyé des kits à nos salariés pour qu’ils puissent les consulter avant qu'ils arrivent dans l’usine de manière à ce qu’ils aient une formation préalable, ajoute Emmanuel Lesage. Nous avons communiqué avec eux par email et par SMS pour leur transmettre les informations et les accompagner dans la démarche de cette reprise ».
Soprofen a réalisé un premier test dans une usine mais est conscient que l’activité ne va pas repartir à 100 % même si l’entreprise disposait, avant la crise sanitaire, d’un important carnet de commandes qui lui permettrait encore deux ou trois semaines de temps plein.
« Nous estimons que sur les deux premières semaines d'avril nous sommes à seulement 25% de nos capacités de production puis ensuite nous progresserons à 30 ou 40 % de prises de commandes pour, espère-t-on début juin, arriver à un rythme de 90% de nos activités », ajoute Emmanuel Lesage. Précisant que les commerciaux vont travailler à mi-temps à compter du 14 avril alors que les ADV et les services de e-commerce ont déjà repris progressivement leurs activités depuis le 2 avril dernier.
« Nous sommes donc en ordre de marche et nous sommes confiants dans la volonté de nos salariés à reprendre le travail car nous avons vraiment tout mis en œuvre pour les protéger. Notre leitmotiv est : “en priorité la santé des salariés et ensuite la santé des entreprises”. Nous sommes dans une logique de santé, pas de profit. Et puis après, bien entendu, l'accompagnement des clients », conclut Emmanuel Lesage.


Proferm reprend ses activités

Le fabricant français de Menuiseries PVC, alu et hybride Proferm, basé à Douvrin (62) a annoncé la reprise de ses activités à partir du 14 avril prochain. Ceci concerne l’activité de production et les livraisons, pour une reprise totale et à effectif complet la semaine suivante, soit le lundi 20 avril.
« A ce jour, un plan de redémarrage a été mis en place afin de garantir la sécurité de toutes nos équipes. Nous prenons toutes nos précautions pour le bien-être de nos salariés, de nos partenaires et de nos clients », indique-t-on chez le fabricant nordiste.


Le groupe Poralu a repris ses activités depuis le 2 avril

Avec la mise en place d'un plan de prévention et d'application des gestes barrières pour protéger l'ensemble de de ses collaborateurs, chauffeurs et fournisseurs, les réceptions matières premières ont repris mercredi 1er avril dernier et la fabrication le lendemain, 2 avril, pour le groupe Poralu. Notons que l'entreprise avait conservé une personne pour la permanence du service client afin de conserver la proximité avec ses clients et de pouvoir assurer une continuité dans les services proposés.
Dans un courrier adressé à ses clients et partenaires, Manuel Inigo, directeur général, indique que depuis le 19 mars dernier, « date de la suspension de l’activité de nos sites de production de menuiseries bois, pvc et aluminium, de nombreux clients nous sollicitent pour avoir des informations sur les dates de livraison des commandes en cours ainsi que sur les délais de livraison pour de nouvelles commandes.
Pour répondre à ces demandes, poursuit-il, nos équipes se sont mobilisées afin de reprendre l’activité et ainsi honorer l’ensemble des commandes ».
Ainsi, les unités de production de Poralu Groupe ont redémarré la fabrication le jeudi 2 avril dernier, ajoute Manuel Inigo, et prévoient de travailler les 8, 9, 14, 15, 16, 28, 29 et 30 avril tout en ayant au préalable mis en place un plan de prévention et d’application des gestes barrières pour protéger l’ensemble de nos collaborateurs, chauffeurs, poseurs et fournisseurs ».
Cette reprise progressive permettra à l’entreprise de répondre à l’ensemble des demandes. “Néanmoins, précise Manuel Inigo, si celles-ci dépassent les moyens de production mis en place à ce jours, nous seront capables de nous adapter aux demandes dans un délai de 48 heures. Nos services et les contacts habituels restant à la disposition des clients pour répondre à toutes leurs questions. Les délais de livraison des commandes enregistrées et non livrées avant notre fermeture leur seront communiqués par le service commercial sédentaire dans les meilleurs délais. La sécurité de tous et la continuité de nos engagements auprès de nos clients restent toujours notre priorité. La mise en place des gestes barrières, des distances nécessaires dans un atelier de 20 000 m² et la bienveillance de nos collaborateurs, nous permettent de travailler avec sérénité. Nous remercions, par ailleurs, les sociétés Ferco, Kawneer, Rehau et Building de nous permettre de répondre à nos clients », conclut Manuel Inigo.


MCC a partiellement repris le 14 avril

Reprise partielle chez MCC le 14 avril dernier en effectif restreint afin de garantir la distanciation entre les salariés. L'entreprise procède également à une désinfection régulière des machines et des locaux où les masques sont de de rigueur.  "Nous mettons tout en oeuvre pour continuer à  servir nos clients en veillant à la santé de nos salariés que nous remercions pour leur engagement", précise-t-on chez MCC.


Profils Systèmes a repris progressivement ses activités selon des conditions sanitaires renforcées

C’est dans les conditions sanitaires renforcées, prévues selon le protocole de l’UIMM, que Profils Systèmes a progressivement repris ses activités le 1er avril dernier, sur la base du volontariat de ses équipes.
"La protection de nos salariés et de nos partenaires est en effet notre priorité, explique-ton chez Profils Systèmes. Distances de sécurité, gestes barrières, mise à disposition d’équipements individuels, nouvelle organisation du travail…Tout a été pensé pour la sécurité et la confiance de tous, et c’est donc un redémarrage progressif et partiel pour accompagner nos clients et partenaires dans cette période très fortement perturbée qui a été décidé. Les premières livraisons sont parties lundi 6 avril, les cadences seront augmentées en fonction de leurs besoins".
Par ailleurs, Profils Systèmes accompagne l’ensemble de ses clients dans l’élaboration et la mise en place des PCA (Plans de Continuité d’Activité), dans la fourniture d’EPI - Equipements de Protection Individuels – pour leurs salariés, notamment des masques selon ses approvisionnements et règles de partages équitables entre les besoins internes, les demandes d’EHPADS voisins, et celles de ses partenaires clients et fournisseurs.
"Face à l’ampleur de cette crise sanitaire, sociale et économique, une reprise progressive est nécessaire pour la survie de nos activités. Toutes les équipes direction, finances, commerciales, développement, marketing …sont fortement mobilisées pour aider nos partenaires dans cette période sans précédent".


VD-Industry redémarre ses activités

A partir du mardi 14 Avril 2020, l'usine de production de VD-Industry se remet en route. « Parce que notre mission est de protéger les personnes et les biens dans les bâtiments recevant du public, explique Laura Ferry, directrice communication & marketing, la #TeamVD s'équipe et reprend son activité ! Métalliers, menuisiers, aluminiers, notre usine est là pour la fabrication de vos menuiseries Acier sur profil Forster prêtes à la pose et pour la fabrication de vos menuiseries acier, aluminium et pvc résistant au feu », conclut Laura Ferry.


Véranda Gustave Rideau: reprise progressive et sécurisée des collaborateurs volontaires

L’épidémie de coronavirus et la mise en place de mesures de confinement depuis le 18 mars dernier avait conduit Véranda Gustave Rideau à fermer ses sites de fabrication de vérandas à La Roche sur Yon (85) et d’abris de piscine et d’abris de terrasse à Saint-Mathurin. Pour minimiser l’impact financier qu’a eu cette décision sur les équipes, ces deux sites se sont organisés après trois semaines d’arrêt pour relancer la production dès le mardi 14 avril, mais de façon progressive et avant tout, sécurisée...
L’activité de Véranda Gustave Rideau est dédiée à la fabrication et à la vente aux particuliers. Les métiers proposés par l’entreprise sont donc fortement opérationnels et de proximité, que ce soit à l’étape de la vente comme de l’installation des projets. Ils sont donc peu propices à la mise en place du télétravail. Avec cette reprise actée au 14 avril prochain, l’objectif de Gustave Rideau et de son directeur général, Bernard Cousin, est que tous les collaborateurs qui le souhaitent, puissent reprendre une activité leur permettant de ne pas être trop impactés financièrement compte tenu des mesures prises par l’entreprise en terme de chômage partiel. Il s’agit aussi au Service Clients de reprendre rapidement contact avec les clients pour tenir les engagements pris.
C’est donc sur la base du volontariat que la reprise va se mettre en place sur La Roche sur Yon et Saint-Mathurin, cette reprise s’accompagnant d’une organisation et de consignes de sécurité strictes :
« Les horaires ont été aménagés afin que les équipes soient dédoublées, explique Bernard Cousin. La moitié des collaborateurs travaille le matin et l’autre l’après-midi pour qu’il ne soit pas possible de se croiser et de partager des temps de pause communs. Une nouvelle organisation a également été mise en place à l’arrivée et au départ de chaque équipe pour respecter les gestes barrières comme le lavage de mains et la remise par l’entreprise de gants, de gel hydroalcoolique et de masques de protection, poursuit-il. Les espaces communs seront nettoyés régulièrement et il sera exigé une distance de sécurité d’un mètre entre chacun. Le covoiturage, qui est habituellement particulièrement plébiscité chez Véranda Gustave Rideau, sera lui aussi revu et corrigé pour ne permettre qu’à deux personnes, qui devront porter un masque, de se véhiculer ensemble pour se rendre au travail ».


Sur les chantiers, l’organisation spaciale a également été réfléchie pour travailler en toute sécurité afin de protéger les collaborateurs comme les clients. En plus du process usuel de rangement et de ‘nettoyage’ des chantiers, l’entreprise a également renforcé son dispositif de nettoyage et de désinfection des outils comme des équipements, que ce soit en cours ou en fin de chantier.
« Les directives de sécurité mises en place par Véranda Gustave Rideau seront bien sûr amenées à évoluer en fonction des consignes données par le gouvernement », conclut Bernard Cousin.
Notons qu’un accès simplifié à une page web dédiée a été construite pour que
tous les salariés de la société puissent s’informer, en temps réel, des directives en cours.


Le groupe Ouvêo en reprise progressive

Compte tenu des circonstances exceptionnelles provoquées par la crise sanitaire du Covid-19 et des recommandations gouvernementales, le groupe Ouvêo avait pris la décision de fermer temporairement ses usines dont Provelis dès e 17 mars dernier.
« Depuis cet arrêt d’activité, nos équipes ont et continuent à travailler sur le redémarrage de notre activité, explique Clément Nouveau, responsable des achats du groupe Ouvêo. Suite aux préconisations du gouvernement et de nos fédérations professionnelles, nous avons étudié et défini un protocole sanitaire, afin d’assurer la sécurité de l’ensemble de nos collaborateurs, de nos clients et de nos fournisseurs pour une reprise d’activités dans les meilleures conditions ».
Ainsi, Ouvêo a informé ses clients que ses sites Aquitaine et Bretagne reprennent progressivement leur activité à partir du mardi 21 avril 2020 et à partir du lundi 27 Avril 2020 pour le site Hauts-de-France.
« Cette reprise reste soumise à l'évolution sanitaire et à de possibles nouvelles mesures gouvernementales : notre priorité restant avant tout la protection de nos collaborateurs comme celle de nos clients et fournisseurs dans la lutte contre la propagation du Coronavirus », précise-t-on chez Ouvêo.


Reprise des activités pour Janneau Menuiserie

Le groupe Janneau Menuiseries après un arrêt total de sa production, a opéré, le 8 avril, une reprise progressive de ses activités, reprise qui fait l'objet de nombreuses mesures sanitaires pour assurer en priorité la sécurité des employés.
« Depuis le mercredi 18 mars, le groupe Janneau a stoppé l'ensemble de ses activités de production et de logistique. Une majorité des 450 collaborateurs ont été placés en activité partielle, à l'exception de ceux qui pouvaient rester opérationnels en télétravail, soit environ 80 personnes » explique Pierre Bordier, directeur général du groupe. Ainsi, les réceptions de marchandises, la saisie de commandes, les programmes d'approvisionnements, et toutes les équipes mobilisées sur des projets informatiques, sont restées sur le pied de guerre pendant ces trois dernières semaines.
L'entreprise Janneau programme cependant un redémarrage progressif. Le Comité Social et Economique et la Médecine du Travail ont validé ce plan de reprise, qui entérine de nombreuses mesures de protection sanitaire - individuelles comme collectives - dans les ateliers et les bureaux. « Elle s'effectuera de manière progressive car il est nécessaire de confronter les mesures théoriques envisagées avec leur mise en œuvre en conditions réelles », détaille Dominique Oger, DRH du groupe.
Le cœur de la protection repose sur l'application stricte de gestes barrières de distanciation sociale : covoiturage interdit, arrivées en décalé, suppression du pointage qui engendre des rassemblements, fermeture des vestiaires et salles de pause....
Les collaborateurs doivent respecter la distance de 1,5 m minimum en cas de déplacement hors de leur poste de travail. La protection des salariés est complétée par la fourniture de matériel de protection adaptée comme les gants, du gel hydro alcoolique, des masques ou des visières pour les opérations de manutention qui doivent s'effectuer de manière rapprochée. L'enjeu est également la désinfection systématique et plusieurs fois par jour des espaces de travail. A ce titre, de nouvelles procédures sont mises en place à tous les postes mais aussi pour les lieux communs. Un effort particulier est porté sur les lieux sensibles comme les sanitaires, et une gestion stricte des déchets est en place.
« Nous savons que ces procédures sont nouvelles et parfois contraignantes pour tous les salariés. C'est pourquoi nous avons décidé que chacun recevra une formation avant de prendre son poste », ajoute Dominique Oger.
« La reprise est en accord avec la décision collective des principaux syndicats professionnels. Ils ont aussi contribué à la rédaction des guides de protection sanitaire des salariés. Ainsi, rapidement, Janneau va pouvoir reprendre ses livraisons et ainsi soutenir la filière en aval. Certains clients attendent leur livraison de menuiseries pour assurer la continuité de leur activité » conclut Pierre Bordier.


L’activité des sites de production Cosywee reprend

Quatre sites de production Cosywee reprennent du service : Black Sun, Stores-Climatic, Sermibat et MSL.
« La reprise partielle et progressive se fait dans le plus grand respect des mesures sanitaires pour protéger nos collaborateurs et nos clients, explique Gilles Capdessus, pdg du groupe CSW / Marque Cosywee. Grâce aux volontaires que je remercie, l’entreprise peut s’organiser afin d’effectuer une reprise progressive ».
- Reprise progressive de Black Sun le 14 avril : reprise totale de la fabrication, traitement au ralenti des commandes et devis. Le site de Black Sun étant adapté en équipement, les ateliers produisent des masques en tissus lavables pour les collaborateurs de chaque site de production Cosywee. Ces masques de protection seront également bientôt disponibles en ligne.
- Reprise progressive de Stores Climatic dès le 14 avril : service commercial, traitement des commandes et devis, reprise de la fabrication.
- Reprise partielle et progressive de MSL le 8 avril : traitement des commandes et des devis, traitement des commandes et des devis, reprise de la réception et de la production en stores bannes et certains modèles de moustiquaires. Dès la semaine 16, traitement des commandes et des devis et reprise de la réception et de la production en stores bannes et de l’ensemble des moustiquaires
- Reprise partielle et progressive de Sermibat : le 6 avril, traitement des commandes et des devis de 8h à 12h ; le 14 avril, traitement des commandes et des devis de 8h à 12h, équipe de fabrication restreinte pour répondre à aux demandes ; le 20 avril, traitement des commandes et des devis de 8h à 12h, équipe de fabrication restreinte pour répondre à aux demandes, organisation d’une tournée sur les département 66 / 11/ / 34 / 84 / 13 (à noter que les dates de livraisons peuvent être différentes de celles habituelles).
« Le Groupe CSW remercie vivement l’ensemble de ses partenaires financiers pour la mise en place rapide des solutions prêt rebond PGE qui vont nous permettre de traverser la crise et d’assurer le redémarrage de la fabrication et la distribution des produits Cosywee », ajoute également Gilles Capdessus.


Corba redémarre ses ateliers

Corba SAS met en place le redémarrage progressif des activités de fabrication à compter du Mardi 14 Avril 2020.
"Cette reprise d'activité, explique-ton chez Corba a été ajustée pour répondre au mieux à des conditions sanitaires afin d’essayer d'assurer la sécurité de l'ensemble des collaborateurs et partenaires".


Reprise progressive chez Geplast

Après plusieurs semaines d’arrêt, Geplast redémarre son activité de production dès le 14 avril, partiellement et avec un effectif réduit.
« Plusieurs lignes d’extrusion et de plaxage sont remises en marche afin de répondre aux demandes de nos clients, fournisseurs et partenaires, explique-t-on chez Geplast. Si nous avons à cœur de protéger l’avenir de notre filière, la santé et la sécurité de nos collaborateurs est au centre de nos préoccupations. Pour cela, nous avons mis en place des mesures sanitaires strictes pour permettre à chacun l’application des gestes barrières de distanciation sociale. Nous espérons que cette reprise sera rapide et qu'elle se déroulera dans les meilleures conditions possibles pour chacun d’entre vous, ajoute Geplast.


ATES rouvre son site de production de Nemours

Dans un communiqué, Emmanuel Paquet, CEO de MHZ BeNeLux et de ATES SAS avec l’équipe ATES, annonce la réouverture de son site de production de Saint-Pierre-lès-Nemours (77) le 14 avril 2020.
« Le contexte actuel nous met face à des défis inhabituels. Pour cette raison, nous souhaitons vous informer de la situation chez ATES et vous assurer que nous demeurons votre partenaire de confiance même en ces temps difficiles.
La protection de nos employés et de nos clients, mais également le maintien de l’efficacité de nos processus opérationnels, restent notre priorité absolue, explique Emmanuel Paquet. L’équipe ATES continue à mettre ses compétences à votre service et se tient, dans la mesure du possible, à votre disposition. Nous sommes actuellement en mesure de traiter vos demandes et de saisir vos commandes. A partir de cette date, nous pourrons reprendre la fabrication de nos stores coffre et vous livrer. Par la même, nous vous rappelons que tous nos autres produits continuent également à être disponibles et livrables.
Saisissez cette occasion pour équiper les établissements publics actuellement fermés, tels que crèches, écoles, etc ... Plus que jamais, notre personnel de Nemours se mobilise pour vous fournir des produits d’une qualité irréprochable. Nous sommes convaincus de pouvoir maintenir notre activité au cours des prochaines semaines, ceci à condition de ne pas être confrontés à de nouvelles restrictions ou interruptions de nos chaînes d'approvisionnement, éléments sur lesquels nous n'avons malheureusement aucune influence. ATES agit au mieux pour stabiliser la situation, limiter la propagation du virus et ouvrir la voie à un fonctionnement normal. Nous prenons le contexte actuel très au sérieux et vous assurons du respect des mesures d'hygiène afin que tous soient protégés » conclut Emmanuel Paquet.


Redémarrage de La Toulousaine

« Nous avons organisé notre Plan de Reprise d’Activité pour relancer notre production de manière progressive le 14 avril, explique La Toulousaine. Nous réorganisons nos ateliers de production pour préserver la santé de nos employés et nous organisons les livraisons avec nos transporteurs ou en enlèvement “drive”. Les fonctions support et service au client restent en télétravail ».
La Toulousaine préise à cette occasion que son configurateur en ligne permet de chiffrer et commander en toute autonomie.


MVA retrouve le chemin des chantiers

Après la mise en place de son Plan de Reprise d'Activité, l’entreprise MVA annonce sa réouverture. ! « Nos équipes commerciales sont disponibles par mail, téléphone, précise Thomas Cignoni, dirigeant de l’entreprise, spécialiste des menuiseries alu notamment (Valbonne-06) et se déplacent chez nos clients avec toutes les précautions nécessaires ».


Le groupe Installux en marche vers une relance partielle et progressive de ses activités

« Notre mission prioritaire est de penser cette relance d’activité partielle dans des conditions sanitaires renforcées pour garantir la sécurité de nos collaborateurs explique Installux en annonçant la reprise de ses activités. Nos unités commerciales Installux et Sofadi-Tiaso, rouvrent partiellement leurs services clients à partir du mardi 14 avril. Roche a rouvert l’enregistrement des commandes sur son site Internet depuis le mardi 7 avril. Nos sites industriels sont en phase de redémarrage progressif. Nous accompagnons nos partenaires dans leur relance d’activité et mettons en place une organisation restreinte et agile » ajoute Installux.


Louineau : reprendre pour accompagner ses clients sur leurs chantiers

Après 12 jours de fermeture afin de lutter contre le virus dit Covid-19, Louineau a repris son activité le 30 mars dernier. « Conscient de notre responsabilité pour approvisionner les chantiers, la réouverture de l'entreprise a été une évidence. L'objectif a alors été d'assurer un retour à l'emploi pensé et organisé pour la sécurité de tous », explique Jean-François Robergeau, pdg de Louineau. Pour continuer à assurer un suivi optimal des chantiers, nos équipes commerciales et techniques poursuivent leurs fonctions en télétravail. Ils sont tous joignables, dans les plus brefs délais, par e-mail, par téléphone ou encore via une visio-conférence pour répondre à vos demandes ».
Ainsi, chez Louineau, les équipes de production se sont engagées par écrit à respecter une procédure sanitaire stricte. Celle-ci précise les mesures entre le trajet domicile-travail et sur le lieu de travail y compris les espaces communs (vestiaires, sanitaires...).
« A travers ces décisions, nous vous permettons de profiter de cette période pour préparer vos futurs projets et assurer une reprise de chantier sereinement, poursuit Jean-François Robergeau. Si nous avons pris la décision de reprendre notre activité, c’est qu'il est possible de garantir la sécurité de nos collaborateurs. Il n'y a aucun contact direct avec l’extérieur, hormis la réception de la matière et les expéditions. Ces deux espaces sont confinés et les transporteurs ont eux aussi leurs directives. Aujourd’hui, nous pouvons leur assurer un environnement de travail à un niveau de sécurité très élevé : via le télétravail ou via des des mesures d'hygiène drastiques et surveillées par les responsables hiérarchiques. Quand cela est possible, il nous semble important de reprendre l'activité même partiellement. D'une part, pour garantir l'emploi des salariés. D'autre part, pour participer à l'économie de notre pays. Louineau n'est pas un groupe. La société n'appartient à personne. Avec les dispositions sécuritaires mises en place, nous ne faisons pas de profit mais nous participons, à notre échelle, au bien-être de notre pays », conclut Jean-François Robergeau.


Sepalumic reprend ses activités

Après une période de fermeture depuis le 23 mars dernier, Sepalumic France annonce  la réouverture de ses sites. A partir de mardi 14 avril, les dépôts de Bourg-des-Comptes, Mouans-Sartoux, Chevigny, Carbon-Blanc et Guadeloupe ainsi que les usines de production de Genlis et GNP Bourg-des-Comptes sont à nouveau opérationnels,
dans des conditions de sécurité renforcées pour les collaborateurs et leurs interlocuteurs.
« Dans le contexte actuel d’incertitudes, nos capacités de livraisons et de réception resteront restreintes, et strictement encadrées en termes de sécurité, explique-t-on chez Sepalumic. Nous demandons donc à nos clients et fournisseurs de nous excuser de la gêne et des retards éventuels occasionnés. Nous vous remercions de prendre contact avec vos interlocuteurs avant toute reprise de flux.Nos commerciaux et techniciens dédiés sont disponibles pour toutes les questions commerciales et techniques durant cette période ».


Réouverture partielle pour CAIB

Suite aux récentes mesures adoptées par les acteurs de la filières Fenêtres et grâce à la forte mobilisation de nos salariés sollicités sur la base du volontariat, CAIB a ré-ouvert partiellement ses deux sites de fabrication depuis le 8 Avril.
"Pour engager cette reprise, nous avons déployé les mesures strictes et nécessaires pour garantir la sécurité de nos collaborateurs, un enjeu absolu !, explique Edith Choisnet, responsable marketing opérationnel & communication chez CAIB. Il s’agit d’un redémarrage partiel, tous nos services ne peuvent encore être pleinement engagés dans ce redémarrage. Nous mettons tout en œuvre pour progressivement pouvoir répondre et être au plus près des besoins de nos clients", ajoute Edith Choisnet.


Reprise pour Kawneer

"Nous avons mis en place un plan de reprise, en nous assurant en premier lieu de préserver la sécurité sanitaire de nos employés, sur la base des préconisations faites par le Ministère de la Santé", explique Kawneer dans un courrier destiné à ses clients et partenaires.
Aujourd’hui, une partie de nos équipes s’affaire, sur sites ou en télétravail pour organiser la logistique et permettre un redémarrage partiel de nos activités sur nos trois sites à compter de la semaine 15. Notre objectif est de contribuer au redémarrage de l’économie en vous permettant de pouvoir poursuivre ou reprendre votre production. Nous avons tout mis en œuvre pour répondre à cette volonté dans les meilleures conditions. Toutefois, nous vous demandons de prendre en compte la particularité de la période avec ses incertitudes et ses instabilités, poursuit Kawneer. La totalité des commandes en portefeuille est en cours de traitement pour permettre l’acheminement en fonction des délais confirmés. Une équipe dédiée est à disposition pour écouter et conseiller. Nous espérons que nous pourrons très rapidement retrouver un fonctionnement optimal avec une reprise complète de nos activités" conclut le courrier signé de l’équipe Kawneer.


Réouverture des sites d'Hydro Extrusion France

La reprise d’activité s’organise sur les sites d'Hydro Extrusion France, notamment grâce à la mise en place d’actions sanitaires essentielles : désinfection des postes de travail, mise à disposition de gels hydroalcooliques, masques et produits désinfectants, renforcement de la désinfection quotidienne des lieux, mise en place de protocoles sanitaires,Communication et sensibilisation accrues…
"Ce, explique-t-on chez Hydro Extrusion France, afin de travailler en toute sécurité, pour retrouver au plus vite notre rythme de production habituel. Grâce à la motivation sans faille et à l’implication de nos collègues, nos valeurs : bienveillance , courage, collaboration, sont illustrées dans chacun de nos gestes. Plus que jamais nous sommes au soutien de nos clients pour les accompagner au plus près dans cette période de redémarrag", ajoute-t-on chez Hydro Extrusion France.


LES PROFESSIONNELS DU VERRE ET LE CONFINEMENT

 Nous avons voulu découvrir comment réagissent les professionnels de la fenêtre en cette période trouble et pour cela nous en avons interrogé quelques-uns afin d’obtenir leurs réactions. Nous avons bien sûr choisi des transformateurs et des installateurs afin d’avoir une vue globale de la profession. Les réponses sont diverses, chacun ayant trouvé sa solution à cette situation inédite. Certains n’ont pas souhaité répondre.

Emaver miroiterie Martin

Émilie Potier, présidente de la société Emaver miroiterie Martin à la Garde dans le Var. L’entreprise est particulièrement polyvalente dans la transformation : façonnage, vitrage isolant, trempe et feuilleté EVA. Elle comprend 40 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros en 2019. Elle ne fait pas d’installation et ses clients sont des professionnels.
Comment s’est passé le confinement ?
Nous n’avons pas complétement arrêté. Notre devise étant le service client, nous avons conservé, sur la base du volontariat, 1/3 de l’effectif en production. J’ai tout de suite expliqué les mesures à prendre dans le travail quotidien où chacun peut infecter l’autre, mis en place des procédures, affichés les « bonnes pratiques des gestes barrières » et remis à chaque collaborateur une note interne des mesures générales à prendre face au COVID 19. Par exemple au réfectoire il n’y a plus qu’une personne par table, des masques ont été mis à disposition, du gel hydro-alcoolique etc…
En outre les horaires sont décalés et on ne travaille que quelques jours dans la semaine.
La surface de nos ateliers étant d’environ 4 000 m2, à moins de 10 personnes il n’y a pas de problème de promiscuité et la distanciation sociale peut être respectée.

Quelle a été l’incidence sur le travail des opérateurs ?
Nos machines de production sont « volumineuses » et les postes de travail bien identifiés et individuels. Dans notre métier nous portons également des gants de sécurité. Il n’y a donc pas de transformation radicale dans la manière de travailler, si ce n’est la nécessité pour chacun de respecter la distanciation sociale et de se nettoyer régulièrement les mains. La distanciation sociale peut donc être observée sans problème. Mais pour la transmission des informations, point délicat, j’ai recommandé d’utiliser au maximum le mail qui évite la réaction normale de se rapprocher de l’autre pour lui parler. Quant aux chauffeurs, il leur a été remis des masques et du gel hydro alcoolique.
Il n’en reste pas moins que l’inquiétude des opérateurs est là, au niveau du risque, mais surtout de l’avenir, ce qui s’en ressent dans la productivité.
Le télétravail est très peu envisageable dans notre métier, si ce n’est sur un poste administratif, l’essentiel des effectifs étant des postes en production.

Où en êtes-vous sur le plan financier ?
Tous nos clients ayant de facto fermé le 17 mars, suite au communiqué du Président, notre chiffre d’affaire a chuté brutalement au mois de mars de 48 %. Les mois d’avril et mai s’annoncent donc catastrophiques de par l’absence d’activité et de commandes. Mais outre cette baisse d’activité qui nous, la réaction des sociétés d’assurance-crédit qui dégradent les couvertures de nos clients ce qui va engendrer un risque financier plus important. Face à cette situation nous avons donc dû réagir et demandons dorénavant des acomptes aux clients non assurés pour limiter les risques d’impayés.
Nous avons également décalé le paiement des cotisations, mais n’avons pas demandé d’aide à la BPI pour l’instant, notre trésorerie nous permettant actuellement de payer nos emprunts et nos fournisseurs.
Nous espérons néanmoins percevoir rapidement le remboursement par l’état des salaires pour les collaborateurs au chômage partiel, car notre société ayant moins de 50 personnes nous n’avons pas d’aide particulière, nous n’avons aucune aide supplémentaire.

Quelles ont été les réactions des salariés ?
Dès le début nous avons fait de nombreuses réunions avec les équipes et les membres du CSE, en respectant la distanciation sociale. Puis j’ai rencontré, à plusieurs reprises, les équipes de manière séparée. J’ai tenu à beaucoup communiquer parce que les gens étaient très inquiets pour l’avenir et les informations gouvernementales changeaient presque tous les jours. Il était difficile de prévoir le lendemain, on avançait en fonction de l’actualité. La question qui revenait constamment était « que va devenir l’entreprise ? » De plus il y a les pertes de salaires.
Je m’étais préparée psychologiquement et je ne pensais quand même pas que ça durerait aussi longtemps. Il est difficile de ne pas savoir et surtout de ne pas pouvoir rassurer les gens qui comptent sur vous. La perte du lien social est difficile à vivre, ne serait-ce que pour transmettre ou demander des informations.

Comment envisagez-vous la reprise de l’activité ?
On commence à sentir des frémissements, tout bouge depuis une semaine et ça va reprendre tout doucement.
De notre côté nous nous mettons en ordre de marche pour une reprise la plus complète possible à compter du 11 mai, avec des contraintes complémentaires comme le port du masque obligatoire, des traçages au sol pour la sécurité de notre personnel de bureau et nos clients etc.
Il est difficile d’expliquer aux salariés qu’on n’a aucune visibilité, on discute beaucoup avec les équipes et je n’envisage un retour à l’activité normale qu’au courant du mois de septembre. Ils voient bien que la demande a diminué et ça les inquiète.
Notre personnel a envie de retravailler et nous avons tous envie de nous en sortir.

Quel bilan pouvez-vous tirer de cette expérience ?
Elle a provoqué une réduction importante des contacts humains.
Par contre il y a aussi des côtés positifs, dans le monde de l’urgence continuelle où l’on vit, certains commencent à nous écouter et à comprendre qu’on ne peut pas tout faire tout de suite. Il n’y a plus de contacts humais directs mais j’ai l’impression qu’il y a plus d’écoute, de compréhension et de bienveillance les uns envers les autres. Notre hiérarchie des priorités a complétement changé.
D’autre part elle nous a permis de prendre du recul sur la vie de l’entreprise et de mener des actions que nous souhaitions mettre en place et pour lesquelles nous manquions de temps.
C’est une expérience qui montre que nous devons sans cesse nous adapter, que nous devons savoir réagir et que rien n’est jamais acquis !
Et dorénavant il faudra apprendre à travailler différemment car les règles sanitaires vont perdurer.

 Laurent Personnaz, responsable de Miroiterie de Chartreuse à Voiron dans l’Isère. L’entreprise est un transformateur et donc effectue la coupe, le façonnage, réalise du verre trempé et feuilleté et réalise aussi de la décoration par sérigraphie et impression numérique.
L’entreprise a fermé le vendredi 13 mars à la suite de l’injonction gouvernementale. Sa réouverture s’est effectuée le lundi 23 mars de manière progressive et avec environ 70 % des 46 personnes de l’effectif habituel. Elle éprouve de grosses difficultés car elle risque de se mettre à nouveau en chômage technique à la fin de la semaine 16 car elle est arrivée en totalité de sa capacité.

Quelles ont été les mesures de protection du personnel adoptées ?
On a fait avec les moyens du bord et en utilisant le système D pour les masques, réalisés artisanalement, des visières bricolées et en supprimant les vestiaires communs. Il est à noter que les fameux gestes barrières sont extrêmement difficiles à faire respecter dans une usine de fabrication. Il faut surveiller sans arrêt les opérateurs car ces gestes procurent une gêne importante dans le travail qui s’ajoute à celle qui est déjà apportée par les EPI (équipements de protection individuelle).

Quelles sont les conséquences pour votre entreprise ?
Nous avons livré des meubles pour des industriels et ensuite nous n’avons plus de chantier. Notre équipe de poseurs a été arrêtée et les chantiers pour les particuliers sont terminés. Nous avons réalisé l’inventaire de toutes nos commandes et les ¾ de nos clients sont fermés.

La société Personnaz Entreprise, gérée par Anne Personnaz (sœur de Laurent), dont l’activité dans la menuiserie aluminium a elle aussi stoppée momentanément son activité et les 5 salariés sont au chômage. Elle vient d’avoir une annulation de commande de la part d’un industriel qui réglera uniquement le matériel et la façon car il n’y aura pas de pose.

Comment voyez-vous l’avenir ?
Difficile parce que les sociétés d’assurance-crédit dégradent leur couverture client ce qui va freiner l’activité. Elles veulent uniquement prendre des risques sur des clients fiables et nous devrons demander nous-mêmes des acomptes à la commande à des clients qui auront des difficultés à les régler.

Et comment réagissent les banques ?
Nous avons la chance d’avoir une très bonne trésorerie et nous n’aurons pas besoin de demander un prêt garanti par l’état, ne serait-ce que pour régler les salaires. Nos banques ont accepté de faire un report d’échéances de 6 mois pour le paiement de la nouvelle usine que nous venons de terminer à Colombe, Isère. (Voir VP mag N°112 de septembre 2019).

Quelle est l’évolution du marché dans le verre ?
Nous subissons déjà depuis plusieurs années une concurrence des producteurs Italiens et Espagnols et de plus le marché turc vient de s’effondrer et donc les entreprises turques arrivent sur le marché avec des prix tellement bas qu’on ne peut pas s’aligner.

Et à échéance plus éloignée nous redoutons l’arrivée de la Chine qui n’aura pas d’états d’âme.


Alti

Philippe Bianco-Levrin, miroiterie Alti à Paris, Seine. Entreprise d’installation de produits verriers d’une dizaine de salariés.
L’entreprise est restée en fonctionnement. J’ai évalué dès l’annonce d’un probable confinement les dimensions sanitaire, économique et de ma responsabilité en tant que chef d’entreprise.
Comment avez-vous adapté l’entreprise à cette situation particulière ?
J’ai décidé de faire un avenant au document unique d’évaluation des risques de l’entreprise tenant compte de la situation particulière et adaptant les précautions donc les gestes barrières pour limiter les risques de contamination. Ensuite un courrier aux 10 membres du personnel leur demandant s’ils étaient d’accord pour travailler dans ces conditions : 4 ont dit oui et 6 ont dit non.
Dès le lendemain j’ai aménagé les horaires d’arrivée pour éviter que les ouvriers se croisent. J’ai enfin versé une prime à ceux qui étaient d’accord pour travailler en appliquant les mesures de précaution.
J’ai pu trouver des masques lavables en tissu et j’ai donné des instructions pour le lavage des mains. J’ai fait désinfecter les locaux et fourni des lingettes pour nettoyer le volant des camions.
Ces mesures sont en fait des actions logiques et de bon sens. Dans l’entreprise nous n’avons pas de cas de covid19.

Quelles ont été les répercussions sur l’activité ?
Nous avons réalisé toutes les opérations possibles en respectant les gestes barrières. Nous avons travaillé chez les clients qui étaient d’accord pour respecter la distanciation sociale et chaque fois qu’un risque était identifié le ou les ouvriers arrêtaient le travail.
Si l’intervention concerne une fenêtre qu’il est possible de décrocher on la décroche et on réalise le travail à l’atelier.
J’ai profité de ce temps « libre » pour faire des rangements et des devis, puis préparer des chantiers à mettre en route.
J’ai pu aussi acheter des écrans plastiques de protections pour les magasins restant ouverts.
En mars le chiffre d’affaires a été normal et il a diminué de 50 % environ en avril et en mai, j’ai donc déposé un dossier de prêt garanti par le gouvernement.

Avez-vous en des problèmes de livraison ?
Non, j’ai travaillé avec un transformateur de province qui me livrait une fois par semaine en groupant les livraisons alors qu’en temps ordinaire c’était plusieurs fois par semaine

Comment voyez-vous l’après-confinement ?
J’ai pu prendre un peu de recul, ce qui est toujours difficile quand on est constamment le nez sur le guidon et construire des prévisionnels pour l’avenir. Je tâche de trouver le positif dans toute situation, de m’adapter en prenant les mesures nécessaires et d’avancer.
J’ai trois affaires qui sont sorties dont les devis ont été effectués soit avant soit pendant le confinement. J’ai aussi fait un devis pour une chaîne de restaurants qui veulent ouvrir rapidement dès que le déconfinement l’autorisera. J’ai aussi des chantiers bien organisés où la planification permet de travailler sans risques de promiscuité avec d’autres corps d’état.

Comment ça se passe sur le plan financier ?
En ce qui concerne le règlement par le gouvernement du chômage partiel je n’ai encore rien touché à mi-avril pour le mois de mars. J’ai heureusement une trésorerie correcte et j’ai pu régler les fournisseurs pour janvier et février il y a aussi des charges fixes comme le loyer des bureaux.

Comment voyez-vous l’avenir ?
Je suis à la fois confiant et méfiant. Confiant pour l’activité avec de gros dossiers en cours et méfiant pour les relations entre les entreprises, surtout celles avec lesquelles je travaille en sous-traitance. Je n’avance pas sans acompte et je verrouille sur le plan juridique à l’avance.


Normanver Glass

Tony Binard cumule deux activités complémentaires, tout d’abord Normanver Glass à Rouen, transformateur réalisant du vitrage isolant, du verre trempé et du feuilleté d’une quarantaine de salariés auquel s’ajoute la miroiterie fermeture Cauchoise à Yvetot en Seine maritime, d’une douzaine de personnes, qui effectue essentiellement de la pose chez les particuliers.

Comment s’est passé le confinement ?
J’ai pris la décision d’arrêter le 17 mars parce que nous ne pouvions pas assurer la sécurité de nos salariés, en effet nous avions depuis septembre un stock suffisant de gel hydro-alcoolique, par contre un terrible manque de masques. La mise en place des protocoles s’est avérée difficile à appliquer dans l’urgence.
Enfin nos clients fermaient les uns après les autres.
J’ai aussi arrêté la miroiterie Cauchoise car il était impossible de travailler en sécurité.

Quelle ont été vos réactions ?
J’ai tout d’abord été abasourdi et triste de devoir arrêter aussi brutalement. Je ne venais plus à l’entreprise que le matin pour faire le point avec le comptable. Puis j’ai discuté avec d’autres personnes, chefs d’entreprise ou amis et j’ai réagi. Bien sûr la peur de la contamination était là et malgré elle j’ai adopté l’état d’esprit d’un combattant, j’ai décidé, après une quinzaine de jours, de réfléchir à une reprise partielle en respectant les protocoles et les protections à mettre en place.

Depuis vous avez repris ?
Oui le mardi 14 avril de manière partielle et sur la base du volontariat. 50% des salariés ont accepté. Ils étaient contents à l’idée de reprendre. De plus ils ont véritablement été une force de propositions.

Qu’avez-vous modifié dans vos méthodes de travail ?
Pratiquement tout et il a fallu penser à tous les détails de la vie au quotidien. Nous avons tenu de nombreuses réunions par téléphone pour la mise en œuvre de ces détails de l’activité au quotidien. Les salariés ont été d’accord pour qu’il y ait une prise de température quotidienne par exemple. L’impossibilité d’avoir une cantine commune nous interdisait de faire des journées de plus de 6 heures d’affilée.
Nous avons démarré avec une production de 30 % du chiffre d’affaires d’avant. Le travail dans les bureaux s’effectue par roulement avec 2 équipes de 4 heures et 4 h de télé travail l’après-midi.
Nous avons la chance d’avoir plus de 4 000 m2 d’atelier, donc nous pouvons travailler à 5 ou 6 personnes en horaires décalés tout en respectant les règles de distanciation sociale.
Il est interdit d’aller en salle de pose pour discuter.
Nous avons distribué des lingettes partout et chaque poste de travail est nettoyé à tous les changements de poste.

Quels sont les conséquences sur les relations avec vos clients ?
Les clients commencent à reprendre, environ 50 % à fin avril. Il faut donc mettre au point avec eux leurs priorités. Nous gérons les urgences. Nous aurons donc par la suite un gros travail pour trouver des commandes.

Quel a été l’impact sur l’activité ?
Nous avons perdu en gros un mois de chiffre d’affaires. Et nous avons enregistré peu de commandes.
En ce qui concerne la pose une équipe a repris à Yvetot, équipée avec masques et gel. Le problème vient de certains clients qui ne veulent absolument pas voir des gens venant de l’extérieur pénétrer chez eux.

Globalement qu’avez-vous dû mettre en place ?
Nous avons appliqué à la lettre le guide de l’OPPBTP pour les chantiers de bâtiment et il faut penser absolument à tout. Nous avons réalisé aussi un questionnaire pour les particuliers qui ont accepté qu’on travaille chez eux.  Notre expert-comptable nous a aussi beaucoup aidé, ainsi que le Service de Santé au Travail (AMSN).
Nous avons donc élaboré un PCA (plan de continuité d’activité), conçu et mis en place des affiches pour expliquer les moindres gestes aux salariés. C’est en fait une mise à jour du Document Unique d’Évaluation des Risques. En outre chaque salarié doit lire et signer une Attestation de Reprise pour prendre connaissance des protocoles et gestes barrières, élaborée avec le CSE (Comité social et Économique).
Aussi bien à Normanver Glass qu’à la miroiterie fermeture Cauchoise il n’y a pas eu de problème de non-respect des gestes barrières, tout le monde a compris leur intérêt.

Comment voyez-vous l’avenir après cette expérience inédite ?
De manière générale tout va changer, la façon d’acheter, de consommer.
Dans notre façon de travailler on commence à voir les choses autrement, certaines pertes de temps vont disparaître, on va gagner du temps en travaillant mieux. Nous allons généraliser les réunions par téléphone ou visioconférence parce qu’on s’est rendu compte que ça fonctionne très bien et ça permet de gagner du temps et de l’argent en limitant les déplacements. On va informatiser les relances clients sur les commandes en cours.

Trouvez-vous un aspect positif à cette expérience ?
Oui, après une première réaction où j’ai été littéralement sonné, on a réussi à rebondir et on en sort tous ensemble grandis et différents.


Trempver

Didier Coindoz, société Trempver à Courson les carrières dans l’Yonne. Transformateur réalisant de la trempe, du feuilleté, du verre laqué et de la sérigraphie. Effectif 48 personnes, chiffre d’affaires habituel 7,2 millions d’euros.

Comment s’est passé le confinement ?
Une cessation d’activité brutale et presque totale, pratiquement tous les clients ayant fermé. J’en suis à 20 % des commandes par rapport à ce que je faisais à cette période de l’année. D’habitude j’expédiais 3 à 4 camions par semaine, maintenant c’est descendu à un seul qui n’est pas plein. Mon chiffre d’affaires qui était d’environ 45 000 € par jour est tombé à 5 000 €.

Quelles vont être les conséquences pour l’entreprise ?
La reprise va être très compliquée, le jour prévu par le président pour le déconfinement, c’est à dire le 11 mai je n’aurai rien à faire et le chiffre d’affaires ne reviendra que très doucement. Je ne pense pas pouvoir sortir la tête de l’eau qu’aux environs de décembre à janvier prochains.
Le problème en France est le nombre de strates administratives qui ralentit tout, même par exemple pour acheter des blouses pour travailler.

Avez-vous eu des problèmes d’approvisionnement en verre ?
Non, d’une part parce que je suis partenaire de Saint Gobain et d’autre part parce que je suis à l’arrêt depuis le 18 mars et que j’avais suffisamment de stock

Comment voyez-vous l’avenir ?
Les clients commencent tout doucement à reprendre, ça va être néanmoins de plus en plus dur.
Mes échéances sont décalées jusqu’à septembre, puis je ne sais pas comment je vais faire, heureusement les banques me suivent parce que j’ai un bon bilan. Je m’inquiète pour l’avenir, ça va reprendre le 11 mai puis on va retomber dans les jours fériés. Mes charges arrivent tous les jours et il faut que je les assure et que je règle aussi les fournisseurs.
Mon activité est très liée à la clientèle des particuliers et je crains beaucoup que ces derniers investissent moins.
Il faudrait que fin juin l’activité redevienne normale.