SN Alugo, basée à Cholet (49), conçoit, fabrique et pose des menuiseries aluminium pour le neuf ou la rénovation : bâtiments de type tertiaire, bâtiments de bureaux, industriels, centres commerciaux, groupes scolaires, etc. Sa zone de chalandise couvre une bonne partie des Pays-de-la-Loire, de Rennes à la Roche-sur-Yon, en passant par Nantes et ses alentours, Angers et Saumur. La société est fabricant-poseur pour son propre compte, mais façonne aussi des châssis et murs-rideaux pour des clients comme Seralu ou Ouest Alu, ainsi que pour des entreprises générales telles que Bouygues, GCC etc. L’entreprise propose et accompagne ses clients sur les problématiques de pose sur leurs chantiers dans la région.
Stéphane Brossard, le gérant majoritaire, a effectué sa carrière dans le gros-œuvre, dernièrement dans les armatures métalliques. Il a repris SN Alugo, alors en liquidation judiciaire, en 2014, associé à Anthony Goineau, responsable des études de prix, Jacques Audrin, responsable de l’activité de la pose et Anthony Poiron, responsable de production. Ce dernier s’est aujourd’hui retiré et a été remplacé par Damien Biotteau. Ce choix était légitime car il avait les compétences et connaissances requises du fait de son passé en atelier de fabrication puis par son passage à la pose.

Des locaux adaptés et pensés pour l’entreprise

Le 15 juin dernier, la société a inauguré ses locaux flambant neufs, à la sortie nord de Cholet, entre les usines Michelin et Jeanneau. Un lieu stratégique, puisqu’il bénéficie d’une bonne visibilité mais aussi d’un accès direct à l’autoroute A87 reliant Angers à La Roche-sur-Yon.
« Nous n’avons pas gagné plus d’espace », affirme Stéphane Brossard, « puisque nous disposons comme avant de 1900 m2, dont 1 515 m2 d’atelier. Nous avons plutôt mis l’accent sur la réorganisation. Ainsi l’implantation des bureaux a été conçue pour s’adapter au process de l’entreprise. De la même manière, un magasin de pièces détachées a été placé au cœur de l’atelier, ce qui évite énormément de flux inutiles. Ce magasin central est géré informatiquement à l’aide de codes-barres, et permet de suivre en temps réel l’état de nos stocks » poursuit le gérant. « Cette solution proposée par Hilti existait déjà pour notre parc électroportatif que la société nous loue. Je leur ai donc demandé d’adapter cet outil à l’ensemble de notre stock de pièces détachées. Cela demande encore à être peaufiné, mais je peux vous assurer que nous voyons déjà la différence », se félicite Stéphane Brossard.
« Ce bâtiment est aussi une vitrine de notre savoir-faire », poursuit le dirigeant. « Nous sommes fabricants-poseurs, nous savons donc fabriquer des portes, des châssis, des menuiseries mais aussi des réalisations plus techniques comme le mur-rideau qui orne notre façade, ou des verrières. »
Au niveau de ses fournisseurs, l’entreprise reste d’ailleurs fidèle aux gammistes qui lui ont fait confiance dès le départ : Schüco pour les chantiers techniques, AluK pour les chantiers plus classiques, VIV et Soveriso pour les vitrages, et Laveix pour la quincaillerie.

Nouveaux outils de production

« Enfin, nous avons investi 200 000 euros dans de nouveaux outils, dont un centre d’usinage 4 axes de marque Fom, qui nous donne la possibilité de travailler en deux postes alternatifs, une scie double tête également de marque Fom, ainsi qu’une délardeuse 2 têtes qui nous permet de faire en une seule passe ce que l’on faisait autrefois en plusieurs » poursuit Stéphane Brossard.
« Mes collaborateurs (26 salariés aujourd’hui, dont deux CDD et cinq intérimaires) trouvent plus de sérénité dans ces locaux modernes, mieux agencés, plus clairs et toutes ces transformations, dont l’investissement total s’est monté à 1,3 million d’euros, ont déjà un impact visible sur notre productivité », assure le gérant.
« En reprenant cette société, j’ai réalisé un rêve de gosse », conclut Stéphane Brossard, qui est optimiste quant à la bonne santé de son entreprise : le chiffre d’affaires, qui était de 2,7 millions en 2014, s’est élevé à 3,3 millions en 2017 et devrait atteindre les 3,7 millions pour cette année.

Stéphane Brossard, gérant, entouré de ses associés Jacques Audrin (à g.), conducteur de travaux, et Anthony Goineau, responsable du chiffrage.