La société Monin, fabricant de quincailleries à Nogent-le-Rotrou en Eure-et-Loir (28), a absorbé le 1er septembre dernier son homologue situé à Tinchebray dans l’Orne (61), la société Mermier Lemarchand, dont le dirigeant doit partir en retraite. La reprise a été accompagnée d’un prêt Oseo.

Julie Leibovici, dirigeante de la société Monin

60 % de l’activité est consacrée à la quincaillerie pour le bâtiment
Les deux sociétés Monin et Mermier Lemarchand sont des sociétés familiales historiques de la quincaillerie. Dirigée par Julie Leibovici, la SAS Monin est fabricant d’articles métalliques pour le bâtiment, produits dans deux usines, situées à Nogent-le-Rotrou (28) et Fougères (35) et destinés aux professionnels via un réseau de grossistes. Avant ce regroupement, elle comptait 108 salariés pour un chiffre d’affaires de 11,8 millions d’euros. La société Monin, qui avait déjà absorbé deux sociétés, un fabricant de portails en 2005, puis un spécialiste de crémaillères en 2011, la société System Plum, renforce ainsi ses positions sur le marché français de la quincaillerie et diversifie son offre produits.

Leur regroupement crée un groupe de quatre usines
Avec 100 salariés, la société Mermier Lemarchand implantée à Tinchebray (61) dans l’Orne et dans la famille depuis quatre générations, avait atteint 11 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011. Spécialisée dans les articles de quincaillerie pour le bâtiment (60 % de l’activité) et d’outils de jardin, elle effectue ses ventes sur les marchés grand public, magasins de bricolage, jardineries et libre-service agricoles. Le regroupement crée un groupe de quatre usines avec 230 salariés pour 23 millions de chiffre d’affaires, apte à peser sur les marchés. Mermier Lemarchand, qui conservera son autonomie et ses mar­ques, dispose d’une autre usine à Frênes dans l’Orne.