C’est le 30 octobre 2012 que K•Line a communiqué les résultats de l’étude qu’il a fait réaliser par un bureau d’études thermiques. Il a fait tester ses fenêtres à ouvrant caché, le coulissant KL-BC et la nouvelle fenêtre à frappe KL-FP (qui sera disponible début 2013, voir encadré). Les calculs réalisés selon la nouvelle réglementation thermique (RT 2012) révèlent que ce n’est pas tant le matériau de la fenêtre qui importe, mais plutôt la conception des profilés, et tout particulièrement leur finesse et l’ouvrant caché des fenêtres.
Nouvelle fenêtre à frappe KL-FP

C’est à l’occasion du salon Equip’baie que K•Line lance sa nouvelle fenêtre à frappe contemporaine KL-FP, dont le design est en harmonie avec celui de la fenêtre coulissance KL-BC. Cette fenêtre est dotée, comme toutes les fenêtres K•Line, d’ouvrants cachés avec une grande finesse des profilés. La bicoloration est possible. Son classement air-eau-vent est : A*4 – E*7B – V*A3. Son coefficient d’isolation thermique Uw va jusqu’à 1,3 W/m2.K en double vitrage et jusqu’à 0,8 W/m2.K en triple vitrage. La nouvelle fenêtre KL-FP sera disponible dès février 2013.

RT 2012 : 23 valeurs pour les fenêtres
Avec la RT 2012, de nouveaux critères apparaissent, rendant plus complexes les calculs pour la mise en conformité d’une construction neuve. Ces calculs sont pourtant obligatoires pour tous les bâtiments neufs à partir du premier janvier 2013.
Pour la fenêtre, les calculs doivent prendre en compte la conception bioclimatique du bâtiment (avec la notion de besoin bioclimatique évaluée sous forme de points Bbio), une consommation d’énergie primaire (Cep) faible, avec un confort d’été obtenu par une température intérieure conventionnelle (Tic) limitée.
Cependant, aucun coefficient d’isolation thermique (Uw) maximum n’est imposé par la nouvelle réglementation. Par contre, plusieurs « garde-fous » thermiques sont introduits : une surface de 1/6e de baies par rapport à la surface habitable, le traitement des ponts thermiques, l’étanchéité de la construction avec un test de perméabilité à l’air, des équipements de répartition des consommations d’énergie et enfin une utilisation obligatoire d’énergies re­nouvelables (pompe à chaleur, photovoltaïque,…).
Pour chaque dimension de fenêtre, ce sont 23 valeurs qui doivent être mesurées et entrées dans un configurateur. Il s’agit du Uw (et du Uws avec fermeture), mais aussi du facteur solaire Sw (décomposé selon la saison, été ou hiver, et selon la présence ou non d’une protection), et enfin du coefficient TLw de transmission lumineuse (directe ou diffuse).

De gauche à droite : Benoît Mangin, ingénieur études thermiques et acoustique pour K•Line, Céline Coutand, responsable communication de K•Line, et Jean-Pierre Liébot, directeur communication de K•Line

Une étude du BET Pouget consultants
Afin de mesurer l’impact de ses menuiseries à ouvrant caché, K•Line a fait réaliser une étude comparative par le bureau d’études Pouget consultants. Elle a été réalisée sur deux bâtiments de conception bioclimatique (un collectif et une maison individuelle), dans les huit zones climatiques de la RT 2012, en comparant quatre types de menuiseries, et selon deux ratios de surface de baie (17 et 20 %). Soit au total 92 simulations réalisées avec le moteur de calcul de la RT 2012.
L’étude démontre que les menuiseries K•Line sont toutes conformes, et largement meilleures que les exigences de la RT 2012 concernant le Bbio. L’étude montre notamment qu’une conception bioclimatique qui privilégie les surfaces vitrées améliore le Bbio, donc la performance énergétique du bâtiment. De plus, elle démontre qu’une surface de baies de 20 % de surface habitable est plus performante que 17 %.
Par ailleurs, un deuxième volet de l’étude compare le Bbio et le Cep d’un bâtiment équipé de menuiseries K•Line avec le même bâtiment équipé de menuiseries représentatives du marché. Ce rapport est appelé “performance thermo-lumineuse”.
La performance des menuiseries n’est en effet plus seulement dépendante du coefficient Uw, mais également des apports solaires, qui sont révélés par les coefficients Sw et TLw. Pour ces deux derniers coefficients, ex­plique Jean-Pierre Liébot, directeur communication de K•Line, « la menuiserie à ouvrant caché, qui apporte 20 % de surface vitrée en plus, prend enfin tout son sens. Jusqu’à présent, cette menuiserie, dont l’innovation date de 1995, apportait seulement un confort. Elle participe maintenant à la conformité des bâtiments à la RT 2012. »

K•Line publie ses données sur le site d'Edibatec

K•Line est le premier industriel de la fenêtre présent sur le site de l'association Edibatec (www.edibatec.com), qui se définit comme un facilitateur d'échanges de données entre les acteurs du BTP. Jean-Pierre Liébot indique : « c'est une base de données qui s'appuie sur les deux principaux logiciels de calcul pour la RT 2012 : BBS Slama et Perrenoud. »