Pas moins de deux reportages par semaine pour notre équipe de valeureuses et valeureux journalistes. Notre vrai métier, celui d’aller dans les usines, sur le terrain, au contact des professionnels, a indéniablement repris. Et de la plus belles des manières, nous ne comptons plus le nombre d’entreprises qui dévoilent leurs projets d’agrandissements, d’investissements, de développement de leurs affaires.
Ne comptez pas sur moi pour vous ressasser les contre-effets de la crise sanitaire et d’un nouvel engouement des Français pour leur habitat. Il y a certainement un peu de ça mais au fond, et nous l’écrivons dans ces colonnes depuis des années : la construction est l’industrie majeure, stratégique et vitale de notre pays. Je devrais même dire de “nos pays”. Quelle autre activité rassemble autant de compétences et de profils. Quelle industrie est aussi présente au cœur de nos régions, voire de nos villages ?

Donc si l’activité est aussi forte actuellement, comme je l’expliquais dans mon récent éditorial, c’est peut-être qu’elle est enfin à sa vraie place : au top de l’activité de notre économie.
Je ne crois également pas à un contrecoup de l’embellie actuelle des professions de la fermeture. Il y aura peut-être quelques ajustements, des correctifs mais le fondement de vos activités est un roc solide et pérenne, j’en ai la ferme conviction.
Il y a donc le marché qui va bien, les usines qui tournent fort, les produits et les innovations qui sont massivement lancés, mais les hommes, qu’en est-il des hommes ? Nous, vous, eux, tous ces acteurs de nos secteurs que nous avons pris l’habitude de côtoyer sur les écrans Teams ou Zoom ?

Ne leur manque-t-il pas un petit quelque chose, une poignée de main, un salut, une conversation ? Sans tomber dans un “rousseauisme” niais, je pense que nous nous sommes vraiment manqués durant ces 18 derniers mois et que nous nous manquons encore.
Aussi, que pourrais-je vous dire pour vous inciter à venir à Paris en septembre et à Rennes en octobre ? Vous vanter l’importance des salons pour les affaires, le retour sur investissements d’un stand, la température prise sur l’accueil de vos produits ?
Je pense que nos prochains rendez-vous que seront Equipbaie et Artibat seront bien plus que cela et ils seront symbolisés par un sourire : celui que l’on fera à une connaissance que l’on n’avait plus croisé depuis deux ans, celui que l’on échangera avec un confrère, celui que l’on adressera à un visiteur inconnu intéressé par nos produits, celui, complice, que l’on fera à nos collègues sur nos stands…
Mais le sourire peut-être le plus inattendu, le plus émouvant sera sans nul doute le sourire que l’on se fera en notre for intérieur, ce sourire du plaisir de renouer avec ce qui nous fait vivre et avancer depuis le début de notre vie professionnelle : travailler normalement. Et rien que ça, j’en souris d’avance.