La Sarl Godest a été créée en 1969 par Yvon Godest à Bégard dans les Côtes d’Armor (22) avec pour activité la pose de menuiseries auprès des particuliers. En 1983, l’entreprise dépose un brevet pour la commercialisation de châssis de toit sous la marque “Skler”.
« C’est à partir de ce dépôt de brevet en 1983 que mon père a lancé la commercialisation de châssis de toits », indique Yannick Godest, dirigeant de l’entreprise depuis 2002. En fait, ce n’est que vers 1998 que s’est développée cette production grâce à une présence sur le terrain et l’amélioration du produit. Quant à sa clientèle, elle est essentiellement composée de négociants en matériaux et grossistes en quincaillerie. En 2007, les résultats commerciaux permettent à l’entreprise de s’installer dans un local de 1 300 m2 situé dans une ville proche, Pédernec (22), pour un investissement de plus de 400 000 euros.
« Pourtant déjà, poursuit Yannick Godest, en 2012, la surface du bâtiment est devenue insuffisante. En effet, le marché de la rénovation a toujours été très porteur et nous arrivons à produire jusqu’à 10 000 fenêtres de toit Skler  par an… Et certains bâtiments de renom, tels que le Muséum d’histoire naturelle et l’Assemblée nationale, sont équipés de ces fenêtres de toit Skler… ».

Renforcer l’activité commerciale dans l’est et le sud de la France

L’autre motif de ce succès vient aussi de la réactivité de l’entreprise, portée par son besoin d’innovation venue de son type de production, mais aussi de sa recherche pour trouver la façon la plus adéquate afin de booster au mieux ses ventes. C’est ainsi que Yannick Godest veut renforcer son activité commerciale dans l’est et le sud de la France. Il vient aussi de s’orienter vers la production et la vente de stores occultants. « Nous venons de lancer ce produit, poursuit Yannick Godest, et il devrait faire croître nos ventes d’environ 10 à 20 %. Des ventes orientées principalement vers le nord et l’ouest de la France, mais qui ne demandent qu’à se développer dans les secteurs non couverts comme le sud et l’est, » conclut-il.